Psyché terrestre. Deuils et déracinements

Andréanne Godin, Memorial for a Stranger, 2011 (Galerie FOFA, Université Concordia, Montréal). Photo : Justine Latour

Plusieurs œuvres d’Andréanne Godin soulignent combien le territoire s’incruste dans notre mémoire, au fil de souvenirs d’activités journalières ou saisonnières qui se cristallisent sous forme de sédiments dans notre psyché(1). Son travail atteste également des deuils et des déracinements qui affectent la plénitude de cette géologie intime. Dernier texte d’une série en deux temps.

Psyché terrestre. Territoire et territorialités

Andréanne Godin, L'endroit où tu existes encore, 2022 (Oboro, Montréal) Photo : Paul Litherland

Qu’en est-il aujourd’hui des rapports de l’humain au territoire, de leurs histoires mutuelles et du sentiment de territorialité ? Sont-ils révélateurs de nos relations complexes, parfois intimes, aux lieux que l’on habite, que l’on fréquente ou que l’on visite ? Premier texte d’une série en deux temps.