Qu’en est-il aujourd’hui des rapports de l’humain au territoire, de leurs histoires mutuelles et du sentiment de territorialité ? Sont-ils révélateurs de nos relations complexes, parfois intimes, aux lieux que l’on habite, que l’on fréquente ou que l’on visite ? Premier texte d’une série en deux temps.
Inspirée d’œuvres récentes d’Andréanne Godin, je me penche sur des aspects de cette psyché, souvent au cœur du trouble d’écoanxiété que plusieurs d’entre nous ressentent.
Du territoire au terrestre
Depuis plusieurs années déjà, Andréanne Godin explore son rapport personnel au territoire, notamment à la forêt abitibienne, jadis à proximité de la maison familiale. Dans l’installation L’endroit où tu existes encore (2022), une toile montée en hémicycle plongée dans la pénombre s’anime selon une modulation subtile de l’éclairage conçu par Karine Gauthier. Les passages lents d’une lumière rouge à un éclairage plus bleuté, et inversement, donnent vie à ce paysage forestier.
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