Kitakinan. Premier chevalement East Malartic Mines (1937)

Marie Perrault, Kitakinan. Premier chevallement East Malartic Mines (1937), 2024

Au début des années 1920, le canton de Fournière, où se situe la future ville de Malartic, est parcouru à son tour par une foule de prospecteurs. Leurs explorations confirment la présence d’une riche veine aurifière appartenant à la faille de Cadillac, un système géologique important du Québec dont mon père était spécialiste.

Œil géologue

Marie Perrault, Mont-Saint-Hilaire, 2022. Graphite sur papier, 23 x 31 cm

Intitulé «Œil géologue. Dégager la chair du mort terrain», cet essai auto-fictionnel explore mon histoire familiale en se concentrant sur les aspects humains de l’activité minière, en Abitibi-Témiscamingue, où mon père a grandi, et dans l’arrière-pays de la Côte-Nord, où il a agi comme prospecteur au début des années 1950. Inspirée par sa figure paternelle,… Lire la suite Œil géologue

J’ai pensé à toi, une collection d’oiseaux

Mélissa Longpré, J'ai pensé à toi, 2023. Ouvrage en auto-édition, détail

Recension du récent ouvrage de Mélissa Longpré parue dans la chronique sur le livre photographique du Webzine de Ciel variable. Troisième livre de Mélissa Longpré, J’ai pensé à toi se compose de photographies, de dessins et de messages autour d’une collection d’oiseaux rassemblée au fil des ans. L’ouvrage a été créé en écho à trois… Lire la suite J’ai pensé à toi, une collection d’oiseaux

Psyché terrestre. Deuils et déracinements

Andréanne Godin, Memorial for a Stranger, 2011 (Galerie FOFA, Université Concordia, Montréal). Photo : Justine Latour

Plusieurs œuvres d’Andréanne Godin soulignent combien le territoire s’incruste dans notre mémoire, au fil de souvenirs d’activités journalières ou saisonnières qui se cristallisent sous forme de sédiments dans notre psyché(1). Son travail atteste également des deuils et des déracinements qui affectent la plénitude de cette géologie intime. Dernier texte d’une série en deux temps.

Psyché terrestre. Territoire et territorialités

Andréanne Godin, L'endroit où tu existes encore, 2022 (Oboro, Montréal) Photo : Paul Litherland

Qu’en est-il aujourd’hui des rapports de l’humain au territoire, de leurs histoires mutuelles et du sentiment de territorialité ? Sont-ils révélateurs de nos relations complexes, parfois intimes, aux lieux que l’on habite, que l’on fréquente ou que l’on visite ? Premier texte d’une série en deux temps.

Interrègnes. Cohabiter le territoire

Triennale Banlieue 2022. Interrègnes. Cohabiter le territoire. Marie Perrault, commissaire principale; Yan Romanesky, co-commissaire. Sur la photo : Louise Noguchi, Searchers, 2016, Ludovic Boney, Afin d'éviter tous ces nœuds, 2017 (dr) et Boris Pintado, de la série Landlord, 2022, et CULTURE (tabula rasa), 2018. Photo : Guy L'Heureux

La présente édition de la Triennale Banlieue ! se penche sur la présence de la nature dans les banlieues nord-américaines, vantées pour leur cadre naturel.

Marie Côté. Contours, détours et retournements

© Marie Côté / SODRAC (2017), Jeux de bols et de voix, 2013 (détail), Installation sonore. Photo Guy L'Heureux

Cette exposition souligne l’intérêt de Marie Côté pour la matière, l’espace et le son, liant la céramique à une expérience essentielle de la Terre.| This exhibition highlights Marie Coté’s interest in the material, space and sound that link ceramics to a prime experience of Earth. (Français|English)